Evoquer le théâtre le thème de la santé,
quand on est adolescent, n'est pas chose aisée.
Des histoires à livrer et puis à composer.
Ensuite trouver une façon de les jouer :
les marionnettes, le clown, ou bien le jeu masqué,
autant de formes pour une distance à trouver.
Une chaise fait son apparition parmi les élèves...
Elle a le pouvoir
d'obliger celui qui s'assoit dessus
à dire la vérité,
et certaines vérités ne sont pas bonnes à dire...
Quelques phrases échangées, apparemment anodines, parfois désespérément vides, peuvent se révéler riches de multiples facettes...
Mises en lumière par le théâtre d'ombres, mises en rythme et en mouvements, elles peuvent faire résonner en nous leur musicalité propre, leur force et leur poésie au travers d'un souffle... d'un silence... d'une geste et d'une expressivité esquissés en Langues des Signes...
Un soldat se retrouve dans un trou. Face à lui, il y a celui qu'il ne connaît pas et dont on l'a convaincu qu'il est le mal : l'Ennemi ! Mais ces deux-là se ressemblent étrangement...
Cette histoire pose la question de l'autre et invite les enfants, à travers une fable optimiste, à mieux le connaître.
Un spectacle léger, sensible et drôle, traité sur le mode burlesque et poétique, joué dans un dispositif scénique intime et un décor surprenant, où les spectateurs vivent au plus près les péripéties qui accompagnent le parcours intérieur de ce soldat de bande dessinée.
Spectacle qui tourne depuis 2011, nous l'avons vu avec des élèves à la MAL de Laon il y a quelques années et en gardons un souvenir ému !
Ce texte est né de témoignages d'ouvriers de l'usine métallurgique de Sainte-Colombe-sur-Seine.
Dix comédiennes et comédiens interprètent la vie quotidienne d'une famille ouvrière à travers sept générations : joie, espoir, doute, déception, lutte. La petite histoire des tréfileurs croise la grande histoire : grève de 36, avancées sociales, guerre, mai 68, arrivée de la gauche au pouvoir, nouveau siècle.
Les vingt-cinq personnages vivent le tourbillon de la révolution industrielle, avant d'être happés par l'arrivée du capitalisme.
Un texte sensible, drôle, émouvant, entre éclats de rire et cris de rage.
Ce projet a reçu le soutien du Ministère de la Culture dans le cadre du Fonds d'encouragement aux initiatives artistiques et culturelles amateurs 2015.
Dans l'impasse de leur sort commun, les morts se font l'écho de leurs souvenirs. Ils viennent se raconter dans les murs décrépits de la vieille Joséphine qui oscille sur le fil ténu de la vie. Ils se cognent aux vivants, chassent l'oubli, ressuscitent l'effroi et les délices. Leurs plaies se réveillent et leurs angoisses s'exhibent, sous forme de monologues émouvants, ironiques ou poétiques... des tranches de vie teintées d'humour grinçant. Ils sont le bruit de nos anciens, la rumeur de notre propre sort.
Ce spectacle est la mise en voix d'un journal
composé par les élèves d'aujourd'hui
qui se mettent dans la peau
de deux enfants de Saint-Erme
durant la Grande Guerre,
auquel s'ajoute le Carnet
de guerre de Gaston Normand,
authentique poilu de Saint-Erme.
Victor vit avec beaucoup de philosophie sa vie de S.D.F.
mais le hasard vient bousculer son quotidien.
Partagez avec lui quelques moments d'une journée peu ordinaire...
Les Passeurs de Mots sont une troupe constituée des participants à l'atelier hebdomadaire de jeu masqué de la compagnie Pass' à l'Acte. Depuis la création de l'atelier il y a deux ans, les participants, guidés par Fabrice Ply, ont apprivoisé les codes du jeu masqué et ont exploré diverses scènes du répertoire classique ou contemporain. De ces expérimentations, ils ont sélectionné quatre scènes qui sont le coeur de leur première création : Les mots passants.
L'atelier a donc été le point de rencontre de comédiens amateurs ayant en commun l'envie de faire découvrir et partager l'univers du jeu masqué. Pour ce faire, Les Passeurs de Mots ont orienté leurs choix vers des auteurs intemporels comme Molière, Eugène Ionesco ou Sophocle.
Ils sont dix
et sans doute beaucoup plus,
ils ont des portes à fermer,
des sacs à porter,
des lieux à quitter,
des routes à traverser,
et puis... arriver !