À partir de...
Quelques consignes
et un cahier...
Et puis le jeu...
À partir d'eux...
Ça arrive de temps en temps (notamment pendant l'acte IV du festival) : un groupe d'anciens élèves nous fait le plaisir et la surprise de présenter quelques extraits, retravaillés à leur façon, de spectacles que nous avons montés avec eux !
Petites saynètes au travers desquelles des extraits du Bourgeois gentilhomme de Molière et du Petit Bourgeois gentilhomme adapté de Molière par Luc Boulanger s'entremêlent... où le Maître de philosophie, le Maître à danser, le Maître de musique et le Maître tailleur virevoltent autour de monsieur Jourdain, au son du menuet qui se transformera en rock endiablé...
Comédie musicale
tirée de celle de Michel Schonberg,
créée en 1980 par Tony Amirati
au Grand Théâtre de Reims.
Salât-al-Janâza raconte le destin de trois jeunes gens nés en Algérie. Leur père est mort. Nour a trente ans et provoque un cataclysme, peut-être une bombe, dans la ville de Nulle Part, peut-être New-York. Nabil a vingt-cinq ans, fait le taxi à Lyon avec sa soeur Nadia, vingt ans, qui veut être actrice et travaille comme serveuse. Tous deux sont en butte aux insultes et aux avances des Français.
Nadia retrouve en Algérie sa cousine Yasmina. Elles vont au cimetière. Mais le père de Nadia n'a pas la tombe promise, il est « enterré avec les serpents ». Ces troi destins se concentrent autour d'un même instant, peut-être le 11 septembre, où « le monde s'est mis à croire en sa fin et où ensemble nous partirons vers les ombres ».
Masques et Commedia commence comme une conférence classique où nous expliquons les origines de la Commedia dell'arte et de ses masques. Très vite les personnages arrivent pour de petites scènes improvisées où ils révèlent la nature de leur caractère si particulier : truculence, générosité et humour. Nés au XVIe siècle, ils représentent chacun un stéréotype de la société de cette époque. Mais de masque en masque nous avons envie de montrer qu'ils ont traversé les siècles sans prendre une ride et nous arrivent aujourd'hui avec toute la force de leur longue histoire, tout leur dynamisme, toute leur jeunesse et leur naïveté.
Comment,
quelles que soient les conditions
sanitaires, psychologiques, climatiques,
économiques ou autres,
mettre le maximum de chances de son côté
en demandant à votre chef de service
un réajustement de votre salaire.
Après d'étranges années sans pluie, et après l'interdiction de fumer dans les lieux publics, les employés d'une entreprise se retrouvent sur le toit de l'immeuble pour fumer en cachette. S'en suivent des situations cocasses, des quiproquos et des conflits dans ce monde sous pression où tout est poussé à son paroxysme, où chacun redoute l'autre, où tout est prêt à éclater ! Tout bouillonne dans ces personnages qui subissent la pression des éléments, du manque de nicotine et de leur hiérarchie. Les langues se délient, les révélations explosent : les désirs sexuels, les confidences hilarantes sur le couple avec en arrière-plan cette lancinante interrogation sur le bonheur dans le monde du travail.
A quoi peut bien servir cette vieille épée plantée dans un rocher ?
Aidera-t-elle la reine à trouver un futur époux à l'une des deux princesses ?
D'ailleurs laquelle de ces deux soeurs jalouses montera sur le trône ?
Et peut-on vraiment compter sur l'aide de l'enchanteur du royaume ?
Certes, il est en contact direct avec les dieux qui l'inspirent,
mais ne serait-il pas devenu un peu dur d'oreille ?
Pot au feu est un dialogue absurde
entre deux personnages qui ont faim.
Cache-misère raconte la découverte par un couple
d'un S.D.F. dans un placard de la maison.
L'Homme-objet met en scène deux femmes,
l'une ayant fait l'acquisition d'un homme-objet
dont les fonctions sont multiples : canapé, guéridon...
Jonathan embrasse Latifa dans la cour du lycée.
C'est un coup de foudre qui bouleverse les témoins de la scène :
les filles, les garçons, les profs, les parents,
la voisine d'en face et même le directeur.
Jonathan et Latifa ouvrent une brèche dans le quotidien
et leurs coeurs s'embrasent
jusqu'à les faire disparaître aux yeux du monde...
Quand la politique du pire
Fait perdre le sourire
À toute une société,
Plutôt que de pleurer
Mieux vaut...