ACTE VI

On a osé la transgresser
Cette règle monumentale
Qui voit toute pièce s'arrêter
Au cinquième acte théâtral.

Le sixième acte sera donc
Un acte de rébellion.
Pas de protestation quelconque
Mais une manifestation

Pour un théâtre d'aujourd'hui,
Pas un théâtre sans racine,
Plutôt un théâtre affranchi

D'une obéissance enfantine.

Scolaires, amateurs ou bien pros,
Tous vous démontrent à leur façon
Que respecter une tradition
C'est ne pas la respecter trop.

Le sixième acte c'est aussi,
Et pour la pire des raisons,
Un acte pour Jean-Claude Devos.
Si aujourd'hui nous sommes trois
Il fut le quatrième mur.

Mylène Pizzol-Barth

2014 - Acte VI - Affiche

 Conteurs-Mimeurs 

par l'Atelier Artistique Théâtre du collège de Sissonne
(tout public) - 10 juin 2014 à 19h30, 11 juin à 20h

Ils ont douze ans ou treize. Ils sont vingt-trois. Ils ne s'entendaient pas, assis toute la journée sur les chaises d'un collège. Ils se piquaient, se critiquaient, les filles les garçons, les garçons les filles, ils cherchaient les failles dans leurs histoires, leurs corps, leurs choeurs grandissant.
Alors ils ont parlé, de tout ça, et avec tous ces mots ils ont commencé à écrire; des répliques qui peu à peu sont devenues des saynètes. Ils ont dit puis mis en scène leurs représentations des filles, des garçons, leurs difficultés d'être une fille, un garçon, leurs rêves...
Ce sont des extraits de cette aventure qu'ils vont présenter.

ConteursMimeurs
Basta la baston    Saynètes

par la troupe C nous ke v'là du collège Charlemagne de Laon
(tout public) - 12 juin 2014 à 20h

Basta la baston
Morceaux de vie choisis dans la cour d'un collège : de ceux qui font sourire aux plus graves... mais heureusement « C nous ke v'là »...

Saynètes
Ils ont douze ans ou treize. Ils sont vingt-trois. Ils ne s'entendaient pas, assis toute la journée sur les chaises d'un collège. Ils se piquaient, se critiquaient, les filles les garçons, les garçons les filles, ils cherchaient les failles dans leurs histoires, leurs corps, leurs choeurs grandissant.
Alors ils ont parlé, de tout ça, et avec tous ces mots ils ont commencé à écrire; des répliques qui peu à peu sont devenues des saynètes. Ils ont dit puis mis en scène leurs représentations des filles, des garçons, leurs difficultés d'être une fille, un garçon, leurs rêves...
Ce sont des extraits de cette aventure qu'ils vont présenter.

Basta la baston
Quand on aime, on ne conte pas ?

par l'Atelier Artistique Théâtre du Collège Jacques Prévert de Marle
(tout public) - 12 juin 2014 à 20h

D'après Le Petit Chaperon rouge de Roald Dahl, le Temps des contes de Georges Jean, Le Chat botté de Jacque Roubeaud, La Mygale et l'agami de Jean-Luc Moreau, Le Roi Henri de Gianni Rodari, Le Carosse inutile de Jean Anouilh, Cendrillon, un conte peut en cacher un autre de Roald Dahl, Pierre et le loup de S. Prokofiev.
Petit millefeuille gourmand et drôlatique de fairy tales, concocté avec humour, revisité dans l'esprit du XXIe siècle, mitonné avec fantaisie et servi avec son coulis musical de notes fruitées.
Un « il était une fois » où il est question de loups, de bal, de princes, de couturière, de canard et de chat... On rencontre cendrillon ou le chaperon entre deux « ainsi font font font... »

Quand on aime, on ne conte pas ?
De guerres en Croisades

par les Terminales Option Facultative du lycée Paul Claudel
(tout public) - 12 juin 2014 à 20h

Cet assemblage de textes dénonce, par le rire, la monstruosité et l'absurdité des conflits. Nous traitons, de façon décalée et grotesque, le thème de la guerre par des extraits qui feront sourire autant que frémir (Edward Bond, Jean-Claude Grumberg, Karine Serres, Michel Azama, Dario Fo).
Les enfants s'amusent aux jeux de la guerre, alors qu'une troupe de théâtre tente de monter une pièce sur l'affaire Dreyfus en plein ghetto de Varsovie. Le fils militaire rentre menacer ses parents, alors que sur le mode grotesque les centurions romains cherchent à massacrer l'enfant de la vierge, pendant que d'autres encore font bouillir leurs enfants...

Salât-al-Janâza
Marigold

d'après Charles Dickens, par la compagnie Didascalie (Professionnels)
(tout public, environ 50 minutes) - 13 juin 2014 à 20h

Imaginez l'Angleterre du XIXe siècle, au début de la révolution industrielle.
Imaginez Marigold, un fieffé camelot qui vend... sa propre histoire !
Imaginez un bonimenteur virtuose qui ne dit... que des vérités !
C'est toute la jubilante faintaisie de Dickens, dans un récit puissant et bouleversant, peuplé de personnages divers comme le docteur avec un gros nez aussi criblé de trous que le grand chemin du roi, le vieux camelot encore en état de marche et sa vieille femme, le géant si grand qu'il met des heures à rassembler ses idées, la jeune femme à sa fenêtre, le camelot politique pathétique, le directeur stupéfait de l'institut, la tendre ptite Beth, Miss Joséphine Sleary, l'empereur du Japon et tous les autres.
Marigold, c'est un conte réaliste avec un suspens digne des plus grandes histoires de l'humanité.
Marigold, c'est la rencontre exceptionnelle entre un immense auteur, Charles Dickens, et un comédien saisissant, Vincent Morieux, tour à tour conteur pédagogue, acteur et poète.
Marigold, c'est aussi et d'abord une subtile adaptation d'Evelyne Loew.

Marigold
Au pays des...

de Sylvain Levey, par la compagnie Théâtre des Baladins (Amateurs)
(tout public) - 15 juin 2014 à 15h30

Au pays des... est une pièce inspirée d'un fait divers survenu dans un parc d'attraction.
De sourires complices en humiliations insidieuses, le texte traque, avec un humour percutant, la déshumanisation du monde du travail.
Une barbarie moderne qui avance masquée et qui conduit au pire avec une violence sourde et implacable. La magie a fait place à un réalisme cruel.
Une occasion pour le théâtre des Baladins de questionner les écritures théâtrales contemporaines, la société, le monde de l'entreprise, sa déshumanisation, de réfléchir à la question du travail et à la violence du monde dans lequel nous vivons.

Au pays des...
Mange ta main

de Jean-Claude Grumberg, par le Club Théâtre du Collège Seeger de Vailly-sur-Aisne
(tout public) - 16 juin 2014 à 20h

Il s'agit d'une parodie assez décapante
de contes de fées
mettant en scène un certain Poucet devenu adulte,
marié à l'une des sept filles de l'Ogre.
Ces deux-là viennent consulter
une conseillère matrimoniale...

Mange ta main
Les mots me manquent

par L'Étroit Moustique Erre, club théâtre du collège Dumas de Guignicourt
(tout public) - 16 juin 2014 à 20h

Un matin, Pauline rencontre
un drôle de personnage
qui lui propose de
faire ses devoirs à sa place,
en échange de quelques mots.
Mais la collégienne ne se doute pas
qu'en acceptant ce marché,
elle s'expose à d'autres maux...

Titre_Piece_Guignicourt
Dramuscules

de Thomas Bernhard, par les Premières Option Facultative du lycée Paul Claudel
(tout public) - 16 juin 2014 à 20h

Dans ce texte des années 80, le dramaturge autrichien développe un humour noir ravageur, un univers où cohabitent farce et tragédie. Tout est à prendre au second degré, les personnages incarnent ce que dénonce Thomas Bernhard
De petites histoires, des drames minuscules, des faits quotidiens deviennent le terreau d'un drame beaucoup plus large. Ces pièces nous permettent d'explorer et de dénoncer certains comportement sociaux, source du fascisme ordinaire, comme l'exclusion, l'indifférence, la frustration, l'enfermement. Les personnages et les faits, anonymes et anodins, sont emblématiques des bouffons qui évoluent dans un univers grotesque, et l'on oscille perpétuellement entre le drame et la farce.
Les deux femmes sortent de l'Église, faussement attentionnées, elles discutent du village ou plutôt médisent sur la mort de monsieur Gestraner, écrasé par un homme d'origine turque. On termine dans une parodie clownesque de jeu télévisé ridiculisant les politiciens de façon burlesque dans des jeux décalés. Mais la peur de l'autre s'insinue aussi dans l'intimité du couple, de la famille où chacun soupçonne irrationnellement l'autre.

Dramuscules
Le Destin de Célestin

par le Club Théâtre du collège de Sissonne
(tout public) - 17 juin 2014 à 20h

Un jeune homme,
après avoir perdu ses deux frères et son père,
se voit offrir
une bourse, une miche de pain et un livre magiques ;
puis il rencontre une jeune fille
prisonnière d'une vieille sorcière dans une haute tour...

Ça vous rappelle quelque chose ? Oui ?
Alors laissez-vous surprendre
par le roi qui veut rester jeune,
les fleurs qui s'amusent
à taquiner les promeneurs
ou la fraise qui n'est pas,
mais alors vraiment pas, commode...
Approchez, de drôles d'oiseaux
vont vous conter cette étrange histoire...

Le Destin de Célestin